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Impact des TICE : allons-y avec méthode ! (2/4)

Lors de la « leçon » précédente, nous avons investigué deux points principaux :
– Etablir un cadre compréhensif pour réfléchir l’intégration des TICE dans l’enseignement et dans l’apprentissage. Notre porte d’entrée est celle de l’alignement pédagogique proposé par Biggs (cohérence objectifs (compétences attendues), méthodes, évaluation) auquel nous avons ajouté les outils tant leurs interactions avec les compétences nécessaires et attendues, avec les méthodes mises en place et aussi avec les types d’évaluation (formative et certificative) sont fortes.
– La question des objectifs, de la variété des objectifs qui vont des savoirs (les nécessaires connaissances) au savoir-être (comportements, attitudes, habitudes) en passant par les savoir-faire. Nous sommes très proches de la notion de compétences présentée par Le Boterf, Perrenoud, De ketele, Tardif … comme un savoir-agir prenant appui sur des ressources tant internes qu’externes pour résoudre des situations-problèmes dans différents contextes (je résume).

Nous poursuivons la construction de notre cadre de réflexion par un regard sur les méthodes pédagogiques. Loin de nous l’idée de résumer les différentes méthodes dans un tableau exhaustif. Je m’y suis d’ailleurs appliqué dans un livre « Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : quelle place pour les TIC dans l’éducation« .

Ici, je propose un modèle pragmatique issu, lui-aussi, de mes réflexions sur les objectifs attendus « par la société », sur les apports des sciences de l’éducation en matière de théories de l’apprentissage et sur les apports des recherches en technologies éducatives. Il ne s’agit ni d’un modèle de l’apprentissage visant à définir les modes d’appropriation des savoirs, ni d’un modèle de construction de dispositifs ou de scénarios pédagogiques … « Mon modèle » se situe entre les deux en s’appuyant sur des facteurs d’apprentissage (ceux qui « font » l’apprentissage) et en balisant le paysage, en donnant des fondations pour la construction de dispositifs fertiles en apprentissage des étudiants.

Selon moi, ce modèle est compatible avec la notion de compétences en mettant en position centrale l’activité de l’apprenant. Elle s’appuie sur les ressources internes et externes (information) et aboutit à la production de « quelque chose » : solutions d’un problème ou d’un exercice, synthèse d’études de cas, travail de fin d’étude, mémoire … Elle est activée par la motivation (perception du contexte, sens des activités …) et entretenue par l’interaction avec les pairs et les enseignants. Je reviendrai sur ces deux points dans la quatrième vidéo.

La vidéo ci-dessous (extraite d’une formation donnée à l’ENTE de Valenciennes) présente des éléments complémentaires à ce billet. Vous y trouverez une définition des méthodes actives (et des traits distinctifs avec l’enseignement « traditionnel »), une définition de dispositif, des liens entre cette définition de dispositif et « mon » modèle pragmatique d’apprentissage et finalement … comment tout cela se relie avec la notion de compétence. Une façon d’exprimer la cohérence que je recherche entre objectifs et méthodes.

Et vous, que pensez-vous de ce modèle ?

– Utiles pour les enseignants et formateurs ?

– Une grille d’analyse des dispositifs pour favoriser l’apprentissage (avec ou sans TIC d’ailleurs) ?

– Une grille pour construire de tels dispositifs ?

N’hésitez pas à commenter ce modèle « unifié » soit sur ce blog soit quelque part sur la toile. Prochaine vidéo « Et les TICe dans tout ça ? »

Bonne vidéo !

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16 comments to Impact des TICE : allons-y avec méthode ! (2/4)

  • Abraham

    Bonjour ! je fais une recherche actuellement sur l’intégration des TIC dans les Lycées de Madagascar. J’aimerai bien travaillé avec vous !
    voici mon adresse mail
    Luciano_abraham@Yahoo.fr

  • […] Deuxième vidéo sur l'impact des TICE … une question de méthode et de dispositif (Blog de M@rcel)  […]

  • […] billet consacré à Biggs où l’on trouve l’histoire de Susan et Robert, un autre sur “mon” modèle pragmatique d’apprentissage, un autre sur les méthodes actives … sans oublier une causerie avec Christophe Batier (Lyon […]

  • […] Une deuxième vidéo, après la question fondamentale du “Pour quoi ?”, nous a introduit au […]

  • […] Impacts des LMS sur l’apprentissage et le développement professionnel des enseignants : le cas iCampus (Claroline) »    « Impact des TICE : allons-y avec méthode ! […]

  • […] Allons-y avec méthodes : un modèle pour l’apprentissage […]

  • Following my monitoring, thousands of persons all over the world get the loan at good banks. Thence, there’s good chances to get a term loan in every country.

  • […] Impact des TICE : allons-y avec méthode ! »    […]

  • M. Lebrun

    Merci Thomas,
    J’apprécie beaucoup les commentaires laissés. Ils enrichissent et permettent de contraster, de mettre en relief, de colorer … mon propos. Bref, des dimensions supplémentaires.
    J’aime bien aussi de ne pas opposer les pédagogies dites traditionnelles et celles qui sont dites actives : l’activité cérébrale provient aussi d’un prof qui stimule les neurones par la parole, par l’anecdote, par l’humour … L’exposé reste utile (par exemple après un travail de groupe qui est plutôt une phase divergente) pour synthétiser, organiser la convergence, etc.
    Ce qu’il me semble (et qui deviendra clair dans la troisième vidéo sur les outils) c’est que les bénéfices majeurs (les valeurs ajoutées) des TICe sont surtout présents dans des méthodes davantage centrées sur l’activité de l’apprenant (donc actives). C’est aussi le cas de la passation d’une vidéo interpellante (qui active les neurones) dans un cours « traditionnel » en préalable à une construction de concepts …
    Encore merci, au plaisir
    M@rcel

  • Thomas Corrège

    Beaucoup de collègues se plaignent de leurs élèves … ‘on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif’.
    La pédagogie commence par mettre du sel dans le foin…

    Je crois que c’est l’axe Motivation, est fondamental. (Tous les enseignants possèdent les connaissances liées à leur(s) discipline(s)). Le ‘bon’ prof, est sans doute celui qui nous a intéressé !
    Mais, toute une classe n’a pas le même avis sur l’enseignant. Donc, je préfère parler de bon tandem, il y en a un qui tient le guidon, mais le seul moyen d’aller loin, c’est les deux pédalent.
    Motivation de movere se mouvoir.
    Ce mouvement, c’est aussi bien, aller vers le formateur, adhérer à son discours. Cette adhésion est gagnée d’avance chez les élèves qui ont une conscience du bénéfice à tirer de l’apprentissage (je deviens plus savant, je grandis, je fais plaisir à mes parents,…). A contrario, des élèves -ado en crise- disposent un terrain de plus pour s’opposer, se démarquer…
    Ce mouvement, c’est aussi, les activités, qui permettent de mettre au travail une autre population, ceux : qui ont besoin d’agir, ceux qui ont besoin du regard de l’autre pour être valorisés.
    La ‘pédagogie traditionnelle’ du discours semble s’opposer la mise en activité de l’apprenant.
    Mais écouter, n’est absolument pas un acte passif, alors que la prise de note (pour les débutants) absorbent toute l’intelligence au profit de la copie… Si l’étudiant disposent de silences pour réfléchir,s’il peut -ose- répondre aux interrogations qui émaillent le discours, voire poser des questions, le ‘maître’ ET les autres étudiants répondant, n’est-ce pas interactif ?

    Alors, un amphi de 200 personnes, une classe de 40 peuvent-ils fonctionner comme cela ? Pas sûr : ici le regard des autres est plus souvent terrifiant que valorisant. Les tice et leur volet outil collaboratif au profit d’une production, permet de se masquer derrière un clavier pour produire.
    Il faut alors compléter les enseignements par des cours de communication. Mais si nous commencions par cela ?

    Thomas prof d’informatique.

    Video en ligne :Merci, très intéressant (il n’y a que 30 mn), j’attends la suite avec impatience.

  • Marcel,

    Bien évidemment, je n’ai cité que quelques actions tutorales liées aux 5 verbes de ta méthode. Je te rejoins sur l’intérêt de faire produire aux apprenants des rétroactions à leurs travaux.

    Je relie d’ailleurs fortement métacognition, autonomie et motivation
    http://blogdetad.blogspot.com/2010/09/comment-le-tuteur-distance-peut-agir.html#links

    A bientôt
    Jacques

  • Marcel

    Bonjour Jacques

    Je suis tout à fait d’accord avec cette utilisation du modèle. C’est un « modèle » de l’apprendre auquel peuvent se greffer les interventions des enseignants, des formateurs, des tuteurs … je serais encore plus précis sur les « sujets » et les « compléments » de tes propositions … Je dirais dès lors non pas seulement « produire des rétroactions aux travaux des apprenants » mais mettre l’apprenant dans des conditions où il puisse « produire des rétroactions » sur son propre travail, sur son propre processus … etc. Le modèle que je propose permet de construire des dispositifs, de les évaluer (tu verras bientôt comment j’utilise ce modèle pour capter les perceptions des apprenants quant à leurs apprentissages).
    Merci pour cette intervention. J’ai l’impression parfois de prêcher dans le désert et c’est bon d’avoir de tels commentaires.
    M@rcel

  • Bonjour Marcel,

    Ton propos est bien illustratif du rééquilibrage de la formation autour des processus « apprendre » et « former » en investissant moins le processus « enseigner ».

    Dans mon billet « Quelle place pour le tuteur à distance dans le triangle d’Houssaye ? » http://blogdetad.blogspot.com/2007/10/quelle-place-pour-le-tuteur-distance.html, j’écrivais que « le tuteur exerce la plupart de ses interventions dans le processus « former ». Pour cela, il lui faut être à l’écoute ou provoquer un discours de l’apprenant sur son processus « apprendre ». Le tuteur investit également le processus « enseigner » lors des remédiations qu’il opère sur le savoir à l’intention de l’apprenant. »

    Les 5 points de ta méthode : informer, motiver, activer, interaction, production recoupent largement les fonctions d’un tuteur à distance : i) informer sur le faire et le comment faire, ii) motiver en agissant sur la métacognition et l’exercice de son autonomie par l’apprenant, iii) accompagner et soutenir l’apprenant dans ses activités ; iv) interargir avec l’apprenant sur les différents plans relatifs à son apprentissage ; v) produire des rétroactions aux travaux des apprenants.

    Irais-tu jusqu’à estimer que la figure du tuteur à distance est une bonne illustration de ta méthode ?

    Bien cordialement,
    Jacques

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